mercredi 28 septembre 2016

Adieu, Francis SCHOELLER

On m'a confirmé la disparition de Francis SCHOELLER le 8 septembre 2016.
Je tiens à dire deux ou trois choses aux personnes qui lisent ce blog et qui ne l'ont pas forcément connu. Partir en toute discrétion, c'est bien, mais je n'aime pas l'oubli.
En 1999, avec sa femme Danielle (dont il faut saluer l'extrême gentillesse), il avait acheté un cinéma de quartier pour en faire un cabaret-cirque : le Zèbre de Belleville qui donna un premier spectacle déjanté en 2002. Voir l'article ICI. Mais je ne suis jamais allé au Zèbre. Avant, il y eut Le Cirque de Paris.

J'ai connu Le Cirque de Paris d'Une journée au Cirque au tout début des années 90, à Nanterre (me semble-t-il), puis à Villeneuve-la garenne. C'est un concept formidable pour que les enfants découvrent le cirque (des exercices, des répétitions, un repas convivial et le spectacle). L'espace du cirque était un lieu de résidence pour les artistes en mal d'hébergements et si certains y sont restés bien longtemps, c'est que cela présentait certainement un réel avantage.
Francis SCHOELLER  jouait le clown Francis. Beaucoup de métier dans les entrées traditionnelles et un visage, une tête de qualité. D'ailleurs, j'avais choisi sa bonhomie pour illustrer le premier numéro de L'Aventure du Cirque qui marquait mes débuts dans l'édition que j'ai consacrée au cirque.


Si tout le monde se souvient de Francis et Anasse, j'ai toujours devant les yeux l'entrée charge-décharge avec Salvi ou celle du restaurant avec les spaghettis qui volent dans tous les sens. 

Plus tôt encore, à partir de 1975, il tournait dans les squares de Paris avec Le Cirque de Paris, tout en pratiquant la location de chapiteaux. Cette carrière présentée à rebours, en quelques mots, illustre un destin choisi très tôt. Sans doute est-il né clown !

J'ai un faible pour cette photo (ci-dessous) prise en 1992 : un costume, une attitude, un rond de lumière. On ne peut pas se tromper, c'est bien Francis.


Adieu Francis. Il aurait eu 85 ans en novembre (né en 1931 - merci Roland pour cette précision).
YK

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bel hommage cher Yvon
la vraie mort c'est quand on est oublié.